L'Effluvium Post-Partum est une chute de cheveux que beaucoup de femmes expérimentent 1 à 6 mois après l'accouchement ou l'allaitement. Très impressionnante, elle est normale et se régularise naturellement le plus souvent dans les 6 à 12 mois. Cependant, elle peut parfois se prolonger, reflétant alors des déséquilibres créés à l'issue de ce big bang hormonal, émotionnel et de vie en somme. Et à ce moment là, il peut être difficile de savoir comment agir et par où commencer.
Faire le Test !L'Effluvium Post-Partum est une sorte de remise à zéro capillaire. Pendant la grossesse, les œstrogènes boostés gardent un plus grand nombre de follicules pileux dans leur phase de croissance. Cela conduit souvent à des cheveux plus épais et plus volumineux. Cependant, après l'accouchement, il y a une baisse soudaine des niveaux hormonaux conduisant à une chute massive de cheveux. Phénomène naturel, il peut néanmoins cacher des troubles thyroïdiens, hormonaux ou des carences si la chute vient à se prolonger.
Cette condition se distingue de deux autres types de perte de cheveux courantes chez la femme :
- L' alopécie adrogénique : C'est une perte de cheveux progressive souvent enclenchée à l'adolescence ou avec la ménopause. La raréfaction des cheveux est souvent marquée au sommet du crâne et est associée à un phénomène de miniaturisation du cheveu (cheveux très fins, de moins de 4 cm).
- La pelade (alopecia areata) : une chute de cheveux en plaques, pouvant parfois toucher l'ensemble des poils du corps.
Si la chute se prolonge au delà de 12 mois alors elle est certainement due à :
Les déficits (fer, vitamine D, B9, ...) sont la cause la plus fréquente. Suite à la grossesse et potentiellement à l'allaitement, l'organisme est soumis à rudes épreuves. Ces problématiques passent souvent inaperçues car les femmes sont très suivies pendant la grossesse mais parfois un peu délaissées après l'accouchement. De plus, les analyses de sang, lorsqu'elles sont réalisées, peuvent être incomplètes et seulement regardées face aux fourchettes des laboratoires, qui ne sont pas des optimums de santé. Post-Partum, il est également très fréquent d'observer une thyroide paresseuse, là aussi souvent sous-diagnostiquée car la TSH ne donne qu'une vision tronquée de la réalité.
Après l'accouchement, le corps d'une femme traverse une période de réajustement hormonal significatif. Parallèlement, la période post-partum peut être stressante en raison de nouveaux défis et responsabilités. Le stress, à la fois physique et émotionnel, peut aggraver la chute de cheveux en perturbant davantage l'équilibre hormonal et en affectant le cycle normal de croissance des cheveux. Il faut alors travailler sur les schémas de pensées et recharger l'organisme pour qu'il puisse revenir à l'équilibre. Une prise en charge globale est importante pour être efficace.
- une chute accélérée de cheveux (x2)
- une chute assez brutale post grossesse
- une chute diffuse
- une perte de cheveux longs
- une chute qui dure depuis au moins 12 mois
Un bilan sanguin approfondi vérifiant à la fois les statuts thyroïdiens, hormonaux, de cortisol ainsi que les vitamines et minéraux incontournables.
Un bilan sanguin complet et analysé avec un regard "fonctionnel" est essentiel pour détecter des carences/déficits et/ou hypofonctionnement glandulaire. Malheureusement, bien trop souvent, les analyses sont trop légères et seulement confrontées aux fourchettes des laboratoires bien trop larges. Une complémentation pourra réguler l'organisme sur le court terme si elle est adaptée.
Mon propre parcours m’a appris qu’il ne suffit pas de traiter les symptômes d'une chute de cheveux. Il est essentiel de comprendre les causes sous-jacentes et de passer à l’action pour rééquilibrer son organisme.
Si vous êtes en déficit chronique de fer , une cure ne compensera pas à terme des apports insuffisants, une malabsorption ou des dépenses trop importantes de ton organisme par exemple. Il est donc essentiel de remonter à la racine des déséquilibres.