Alopécie Androgénétique

L'Alopécie Androgénétique

L’Alopécie Androgénétique (AAG) est une forme de perte de cheveux qui touche près de 20% des femmes. Alors si tu es concernée, sache que tu n’es pas seule. Encore bien trop souvent, son accompagnement se limite à une boite de Biotine et Bépanthène, une ampoule de vitamine D, du Minoxidil et à un "ce ne sont que des cheveux Madame". Pourtant il y a tant à faire ! Alors comment savoir si tu es concernée ? Par où commencer ?

Faire le Test !

Qu'est-ce que l'Alopécie Androgénétique ?

Je fais le test

L’alopécie androgénétique de la femme est une cause majeure de chute de cheveux, tout comme chez les hommes. Contrairement à la calvitie masculine qui est souvent marquée par des zones dégarnies au niveau des tempes et du sommet du crâne, l’AAG chez les femmes ne se traduira pas en calvitie féminine. Elle se manifeste par une raréfaction diffuse des cheveux, en particulier sur le dessus du cuir chevelu, en zone frontale.

Cette condition se distingue de deux autres types de pertes de cheveux courantes chez la femme :

- L' effluvium télogène : une chute de cheveux diffuse souvent causée par des carences, une thyroide paresseuse, du stress ou des événements comme la grossesse. Lorsque la cause est traitée, la chute se stoppe. Elle se différencie de l'AAG par une chute de cheveux plus brutale et massive, principalement composée de longs cheveux et sans perte de densité accrue sur le haut du crâne.

- La pelade (alopecia areata)
: une chute de cheveux en plaques, pouvant parfois toucher l'ensemble des poils du corps.

Les Causes de cette Alopécie Féminine

Les hormones androgènes :

Les femmes produisent naturellement des androgènes, bien que dans des quantités beaucoup plus faibles que les hommes. Une de ces hormones androgènes, appelées DHT, accélère le cycle capillaire, ce qui conduit à un épuisement prématuré des follicules.  Dans 20% des cas d'alopécie androgénique, la femme produit cette DHT en trop grande quantité. On parle d’hyperandrogénie et cela est très fréquent dans les     cas d’ovaires polykystiques.  Dans 80%, la problématique vient d'une sensibilité accrue des bulbes capillaires à cette hormone, présente en quantité tout à fait normale.

La prédisposition génétique :

Cette sensibilité accrue aux hormones androgènes est souvent héritée, même si elle peut sauter certaines générations de "chanceuses". Avec cette prédisposition, même une petite quantité d’androgènes peut suffire à déclencher une accélération du cycle capillaire. Cela conduit à un épuisement prématuré des follicules, notamment dans les zones riches en récepteurs à la DHT comme le sommet de la tête.

Comment reconnaitre l'Alopécie Androgénétique ?

Les Signes Cliniques :

- l’affinement des cheveux
- une perte de densité capillaire (haut du crâne)
- un éclaircissement de la coloration
- une production accrue de sébum (cheveux gras, dermite séborrhéique)
- l’inflammation avec des rougeurs, des irritations ou des douleurs.

Le Diagnostic : Etape cruciale

Un diagnostic précis est essentiel pour identifier l’alopécie androgénétique et la différencier d'autres types de chutes de cheveux. Pour cela, une consultation avec un dermatologue spécialisé, équipé d'un trichoscope, est préférable, surtout dans les premiers stades de l’AAG. Cette méthode est reconnue comme la plus fiable à ce jour.

Comment traiter
l'Alopécie Androgénétique
de la femme?

Traiter les symptomes

Le Minoxidil est souvent prescrit pour normaliser le cycle capillaire, la phase de croissance et ralentir la chute des cheveux. Dans certains cas, Spironolactone et/ou une pilule contraceptive à action anti androgène peut être recommandé par un gynécologue, notamment en présence de déséquilibres hormonaux avérés. Ces traitements sont efficaces mais suspensifs. Leur efficacité s'arrête à l'arrêt du traitement puisqu'ils ne soignent que les symptômes et pas les causes de la problématique.

Réguler l'organisme

Mon propre parcours m’a appris qu’il ne suffit pas de traiter les symptômes de l’alopécie androgénétique. Il est essentiel de comprendre les causes sous-jacentes et de passer à l’action pour rééquilibrer son organisme.
La génétique c’est une chose mais ça ne fait pas tout. Selon les problématiques, on estime que l’expression du gêne pourrait dépendre à 80% de l’épigénétique, un ensemble de facteurs intégrant différents pans de l’hygiène de vie et de notre environnement. La bonne nouvelle : sur de nombreux facteurs, nous avons la main ! Et travailler sur ces facteurs c'est mon métier et c'est ce que je mets au coeur du programme Empow'Hair.

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